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Notre crédoPrincipaux éléments de la doctrine des EER: Les Écritures, Dieu, L'Église, L'Évangile, L'Esprit, L'Espérance, L'Encouragement. Ils font sa particularité, bien qu'ils soient communs - en certains lieux - à d'autres Églises. Les Écritures La Bible, Ancien et Nouveau Testaments, est l'autorité unique et suprême en termes de doctrine et de piété. Les EER sont évangéliques : elles reçoivent les Écritures comme la Parole de Dieu inhérente et complète. Leur lecture prend en compte les circonstances de rédaction et la variété des genres littéraires exprimés dans la Bible. En cela, les EER se distinguent du libéralisme et du modernisme, qui mettent en cause l'origine divine et l'intégrité des Écritures. Elles se distancient du pur fondamentalisme, qui applique les textes sans prendre en compte le contexte ni la pensée essentielle des Écritures. La prédication, l'enseignement et la méditation des Écritures sont régulièrement pratiqués au culte, pendant des réunions de semaine ou dans le cadre de rencontres moins formelles. La lecture personnelle des Écritures est vivement recommandée à chacun. Les EER n'instituent aucun magistère humain pour l'interprétation de la Bible : l'Écriture est son propre interprète, sous l'illumination du Saint-Esprit. Les EER ne reçoivent comme licite aucune révélation ou tradition, sous quelque forme que ce soit, qui prétendent avoir un caractère normatif au même titre que la Bible. Elles refusent aussi l'exclusion de certains textes du Canon des Écritures. Elles n'acceptent pas comme inspirés les livres deutérocanoniques, à l'instar des Israélites et de tous les protestants - et en opposition avec l'Église catholique romaine. Dieu Comme de toutes les Églises chrétiennes, les EER confessent le Dieu trinitaire, tel que le révèlent les Écritures. Dieu est une nature et trois personnes. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l'Esprit est Dieu, dans cet ordre. Le Fils est éternellement engendré par le Père. L'Esprit procède du Père et du Fils. Le Fils s'est incarné, a partagé notre nature humaine, hormis le péché ; il est mort pour nos péchés, il est ressuscité et il est monté à la droite du Père d'où il reviendra pour instaurer son royaume éternel. L'Eglise Les EER n'ont pas de chef suprême hors Jésus-Christ. La pierre de fondement de l'Église étant, de l'aveu même de l'apôtre Pierre, la personne du Christ (I Pi 2. 4-5), elles n'acceptent aucune médiation humaine hors de celle de Jésus-Christ (I Tm 2.5). Chaque croyant est appelé à une relation personnelle avec Jésus, qui l'amène à le confesser comme Christ et Seigneur. Ni les conseils, ni les pastorales, ni aucun autre organe de fonctionnement n'échappent à cette subordination. Si elles encouragent le respect pour les divers serviteurs et servantes qui ont aidé le mouvement, soit lors de sa fondation, soit au cours des années, elles s'opposent à tout culte de la personnalité. Les EER prêchent le baptême des seuls croyants par immersion, en accord avec l'enseignement des Écritures. Les enfants sont présentés en toute simplicité à la bénédiction divine, en attendant qu'ils soient en âge de se déterminer consciemment et personnellement face à l'Évangile. Elles sont donc des Églises de professant, par opposition à la structure multitudiniste des Églises réformée, luthérienne et catholique. L'Evangile Les EER prêchent la mort du Christ à la croix comme totalement suffisante pour expier les péchés de quiconque l'accepte par la foi. Elles s'opposent à tout marchandage de mérites avec Dieu. Dieu est l'auteur unique du salut, qu'on reçoit par la foi seule (Éphésiens 2.8-9). Les EER appellent hommes et femmes à se détourner de leurs péchés et à recevoir Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur personnel. L'enjeu de l'Évangile est la vie éternelle : il ne se résume pas à une religion du mieux vivre ou à une philosophie de l'existence. Conformément à l'enseignement biblique, les EER prêchent la déchéance de tout être humain et la nécessité pour chacun de se déterminer face à l'annonce de l'Évangile (Romains 3. 23-24). Les bonnes œuvres sont encouragées, mais seulement comme conséquence du salut gratuitement reçu de Dieu. En rien ces œuvres ne servent à "payer en retour" un salut initialement offert (Ephésiens 2.10). Cette annonce de l'Évangile est le premier "angle" du message des EER "Jésus sauve". |
L'Esprit
Les EER croient que la personne de l'Esprit Saint vient habiter quiconque reçoit sincèrement Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur personnel. Le Saint-Esprit opère la nouvelle naissance du croyant. Il œuvre dès lors à la transformation de celui-ci. Outre cette dimension essentielle de l'œuvre de l'Esprit, les EER encouragent leurs membres à vivre le revêtement de puissance de l'Esprit (Luc 24. 49) tel que l'expérimentèrent les premiers chrétiens à la Pentecôte (Actes 2.4). À la lumière des différentes descriptions de cette expérience rapportée dans le livre des Actes (Actes 2, 8, 10, 19) et dans les enseignements apostoliques (I Corinthiens 12), les EER enseignent que cette expérience est signifiée par l'expression d'un don spirituel. Contrairement à certaines autres Églises pentecôtistes, les EER considèrent que le don de parler en langues est le signe fréquent plutôt qu'obligatoire — du revêtement de l'Esprit. Cette nuance vient de ce que les descriptifs du livre des Actes montrent la manifestation du don de prophétie à côté de la glossolalie (chez les disciples de Jean à Éphèse et, aussi, dans les paroles de louange exprimées par les auditeurs dans la maison de Corneille). De plus, l'ouverture à laquelle appelle Paul dans son enseignement aux Corinthiens quant à la diversité et à la souveraineté de l'œuvre de l'Esprit Saint nous mène à ne pas trop scléroser notre conception de l'expérience de puissance de l'Esprit. Il est vrai que, dans la pratique, le don de parler en langues marque le plus souvent le revêtement de puissance du Saint-Esprit. Contrairement à une idée reçue persistante, les EER ne prêchent pas une deuxième expérience dans le sens strict du terme, dès lors qu'elles appellent les croyants à renouveler et enrichir leur vécu du Saint-Esprit dans diverses expériences, tout au long de leur existence. La pratique de tous les charismes est vivement encouragée par les EER. La dimension de puissance de l'Esprit ne place pas un croyant au-dessus de tel autre qui ne la vivrait pas. Au contraire : toute grâce et tout don reçu impliquent une responsabilité accrue du chrétien. Cette dimension de puissance de l'Esprit Saint est le deuxième "angle" de la prédication des EER : "Jésus baptise de l'Esprit !" L'Espérance Les EER annoncent le retour visible et glorieux de Jésus-Christ. Elles sont pré-millénaristes : elles croient que, d'après les Écritures, le Christ glorieux instaurera un règne terrestre de mille ans avant que survienne le Jugement dernier et la nouvelle création. Lors de ce millenium s'accompliront pleinement les promesses terrestres pour le peuple d'Israël. Les EER ont pour cela un attachement profond envers le peuple d'Israël. Elles prient pour sa protection et considèrent la fondation de l'État moderne d'Israël comme un signe annonciateur des temps derniers. En regard de la parole même du Christ (Marc 13.32), les EER s'interdisent tout pronostic sur le moment de la parousie. Sensibles à l'évolution de l'Histoire, elles adoptent une double attitude
L'Encouragement Croyant au Christ ressuscité et à la permanence de sa nature et de son œuvre aujourd'hui (Hébreux 13. 8), les EER croient à la possibilité de l'intervention divine dans la vie du croyant. Elles encouragent les malades et les éprouvés à trouver en lui guérison et encouragement. Les EER ne prêchent pas la guérison automatique, mais elles appellent les croyants à mettre leur confiance en Dieu et à s'approcher de bon cœur de lui. Contrairement à certains courants extrémistes, les EER ne sont pas opposées à la médecine humaine. Les Écritures n'invitent pas les croyants à rejeter celle-ci et elles recommandent même parfois son usage — selon les normes de l'époque! De plus, la thématique du " juste souffrant " traverse toutes les Écritures ; le livre de Job lui est entre autres entièrement consacré. Dès lors que Dieu use parfois de moyens purement surnaturels et que d'autres fois il intervient par des voies plus naturelles, il s'agit de ne pas développer un dualisme entre le naturel et le surnaturel. L'attitude répréhensible serait une confiance absolue dans le secours des hommes, sans attente paisible d'un secours divin. |
L'histoire de notre église
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